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Des clés pour une équipe positive au quotidien

Dernière mise à jour : 15 nov. 2021

L'esprit d’équipe et une dynamique constructive entre collègues, qui donne envie à chacun de venir travailler le matin, sont souvent cités comme des éléments essentiels au sein d’une entreprise. Pourtant, hormis quelques déjeuners d’équipe lors d’évènements particuliers ou temps forts de l’année, et un team building annuel, peu de choses sont faites pour développer cela chaque jour.



Toute relation demande à être nourrie, entretenue, et encore plus au travail où nous passons nos journées! Cela demande certains efforts au sens de faire les choses en conscience, sortir de notre mode automatique pour s’arrêter et prendre le temps d’ETRE avec les personnes qui nous entourent au travail, et non plus toujours de FAIRE pour compléter notre to do liste.


Voici un rituel que nous avons instauré dans notre équipe: comme dans une famille, un rituel nous permet de partager et communiquer au quotidien car c’est au jour le jour que cela se construit, n’attendons pas demain ou le prochain événement.

Nous faisons un point quotidien à la fin duquel nous proposons un partage: chacun suggère une thématique à tour de rôle. Cela reste sans obligation, cela ne doit pas être une tâche en plus mais un plaisir partagé, un moment de lâcher prise où on est soi-même et où on partage des choses qui nous animent dans la vie.

> Par exemple partager un livre qui nous a fait réfléchir, un podcast qui nous inspire, notre œuvre d’art préférée, une musique qui nous motive, le métier qu’on rêvait de faire quand on était enfant, un jeu de société rigolo, faire entre collègues le questionnaire de Proust,…

Et on peut mettre les liens, références, etc. sur un canal slack par exemple ou tout autre outil.

Ce sont autant de moyens d’apprendre à connaître d’autres facettes de nos collègues qu’on n’imaginait peut-être pas.

Quelqu’un peut être plus moteur au début dans les suggestions : le manager si personne ne se propose, ou un membre de l’équipe qui prend en main naturellement car cela lui plaît (tout en faisant attention de laisser à chacun l’espace pour reprendre le flambeau quand il le souhaite). Les collaborateurs qui y sont habitués ne pourront plus s’en passer ! Cela fait le petit piment de la journée, quelque chose d’inattendu, d’inhabituel.

Cela met tout le monde au même niveau en plus : chacun prend la parole, il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses. On porte attention à chacun, ce qui n’est pas toujours le cas parfois du fait des sujets pro du jour ou du caractère de chacun.

Ainsi on se sent bien où on travaille, on se crée notre cocon et cela se transmet aux personnes avec qui nous sommes en contact chaque jour (pour nous : coworkers, clients particuliers, entreprises, …). Elles auront d’autant plus envie de revenir dans notre espace ! Nelson Mandela a dit : “En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant”. Cette idée inspirante se vérifie dans notre expérience.

On continue avec Nos clés pour une équipe positive au quotidien. On ne demande pas à chacun que tout aille toujours bien. Savoir accepter quand cela ne va pas, sans diminuer le sentiment de l’autre (sortir des sempiternels “ce n’est pas si grave, ça va s’arranger” et juste reconnaître “je vois que c’est vraiment difficile pour toi”), sans l’ignorer ni le repousser, pour qu’il se sente juste soutenu. Cela fait partie du jeu et des aléas de la vie.

On entend souvent qu’on apprend plus des échecs que des succès. Réfléchissez à vos expériences passées : est-ce qu’il y avait une cohésion d’équipe ? Qu’est-ce qui y a contribué ? Ou au contraire qu’est-ce qui a fait qu’elle s’est détériorée ?

On en arrive à la communication dans l’équipe, qui peut être enrayée si chacun n'a pas appris à gérer son stress et ses émotions de manière générale. Le stress qu’on a n’est pas que le fait de pression extérieure, mais tient plus à la manière dont on aborde les choses. On se souvient par exemple du temps où on n’avait pas d’enfant et où on se sentait déjà débordé sans cesse, en se disant “mais comment pouvais-je me dire cela alors que j’avais plus de temps pour moi comparé à maintenant?!”. Si je me sens débordée aujourd’hui, il est probable que je me sentais déjà débordée avant et que je me sentirais toujours ainsi plus tard car je me créerais encore et encore une to do liste sans fin.

Une des premières compétences à acquérir est de savoir trier et prioriser : qu’est-ce qui est urgent ? Important ? Est-ce que cette chose urgente n’est finalement pas ce qui est vraiment important ici et maintenant ? Le repas n’est pas prêt mais après une journée loin de ma famille, est-ce que le plus important n’est pas de partager un moment ensemble même si on ne mange que des pâtes ?

Quel impact aura cette action par rapport à l’effort que cela demande ? Est-ce que cette action en vaut le coup ? Que ce soit de manière matérielle ou non, car quelque chose qui nous fait plaisir, même si le résultat n’est pas palpable, est utile : nos plus grands succès sont les choses qu’on a fait avec un carburant émotionnel positif, avec de la joie.

La 2ème compétence est d’apprendre à se simplifier la vie. Comment ? En réduisant le nombre de décisions que l’on doit prendre chaque jour. Plus on a d’options devant nous, plus on mettra de temps à prendre une décision. Et plus nous avons de décisions à prendre, plus notre cerveau finit épuisé, et on est alors moins à même de prendre de bonnes décisions. Pour cela, anticiper les tâches qui le nécessitent (ne pas tomber dans l’extrême inverse de tout anticiper au point de ne plus jamais être dans l’instant présent) : que ce soit celles de la maison (pour ne plus les avoir en tête une fois au travail) ou du travail. Et dans certains cas, tout simplement se faire confiance :

  • Est-ce que je cherche d’autres options car la 1ère ne me convient pas, ne sonne pas juste en moi ?

  • Ou parce que je cherche toujours à tout optimiser à outrance alors que le mieux est parfois l’ennemi du bien ?

  • Est-ce que cela me fait oui ou non ? Est-ce que je me sens léger ou au contraire lourd en ayant pris cette décision ? Si c’est oui et que je me sens léger, je peux tout simplement m’arrêter là.


Et une 3ème compétence pour terminer, c’est d’apprendre que tout n’est pas toujours bon à dire. On peut se poser ces 3 questions avant de parler à un collègue ou toute autre personne, ce sont les 3 filtres de Socrate :

  • Est-ce vrai ?

  • Est-ce bon ou est-ce que cela va faire du mal à la personne ?

  • Est-ce utile ou bénéfique ?

Cela peut éviter bien des malaises et des conflits.

Vérité, bonté, utilité, je terminerais sur ces bons mots.


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